Costumes "environ 1900"
Le costume continue d ‘évoluer grâce au commerce (favorisé par l’aménagement des routes, l’arrivée du train en Bretagne), les marins qui ramenaient de beaux tissus de leurs voyages, l’invention du métier à tisser (dentelle mécanique).
La femme
Après la guerre de 1870, le costume perd de ses couleurs et le noir domine.
La jupe (longue) et le corsage sont en drap de laine noir. Parfois, pour les plus riches, une bande de velours orne le bas.
Le devant du corsage (fermé par un lacet) est caché par un croisé de laine et velours. Le bas des manches, en velours, se termine par une dentelle noire.
Le tablier (crème, vert d’eau, bleu, bordeaux, noir, …) en tissu moiré ou brocart, est entouré d’une large dentelle.
Le costume ne cesse d’évoluer.
Col et coiffe ont perdu du volume. Ils sont en organdi ou gaze, parfois brodés ou garnis de dentelle. La coiffe, aux brides moins larges, laisse apparaître de plus en plus les cheveux.
L’homme
Le costume (noir) est porté jusqu’à la guerre 1914 – 1918 pour les sorties (fêtes, messes, pardons, …)
La veste à soufflets est en drap de laine avec des poches à trois pointes et deux boutons – boutons en pâte de verre plus ou moins travaillés suivant la richesse de l’homme.
Chemise blanche à col droit.
La veste reste ouverte et laisse apparaître le gilet court et sans manches, en drap de laine et velours (mêmes boutons que la veste).
Le pantalon, en coton, est gris rayé ou noir.
Un turban bleu en lainage couvre la ceinture.
Le chapeau rond, noir, en taupé (variété de feutre utilisant des poils de lapin ou castor) est entouré d’une pièce de velours de dix centimètres de largeur (les guides). Les guides sont resserrés par une boucle rectangulaire en fer, laiton, argent ou or … suivant la richesse de l’homme.
Les sabots de bois servent plutôt pour les travaux. On leur préfère des chaussures de cuir faites dans le pays.