Costumes 1925-1930
La femme
Le costume « traditionnel » est porté pour les grandes occasions uniquement (mariages, baptêmes, pardons, …)
Le corsage, bien ajusté, est en drap de laine avec de larges manches en velours, brodées de dentelles ou d’un plissé. Parfois, pour les plus aisées, une bande de tulle perlée ou une guipure agrémente le haut des manches et la jupe.
La jupe, elle aussi en satin de laine ou coton, peut être garnie dans le bas d’une bande de velours plus ou moins large selon la richesse de la femme (le velours était très cher -> velours de soie).
La jupe devient de plus en plus courte au fil des ans (on suit la mode parisienne).
Le croisé en velours et satin cache les lacets du corsage.
La coiffe, de plus en plus petite, est en tulle de coton à trous carrés, parfois brodée. Les brides (ou ailes) relevées en forme de huit couché ont perdu de leur largeur (environ ½ cm) avec les années.
Les cheveux sont relevés et maintenus par la « rogeres » (ruban noir) qui sert aussi à tenir la coiffe.
Le col en tulle comme la coiffe peut être brodé (même broderie que la coiffe)
Le tablier en soie, satin ou velours est le plus souvent brodé et perlé. Broderies et surtout perlages étaient des signes de richesse.
Souvent les femmes brodaient elles-mêmes leurs tabliers.
Tabliers clairs pour les jeunes, noirs ou foncés pour les plus âgées ou les femmes en deuil.
Costume du « petit dimanche »
Il est porté pour aller à la messe, en ville, en sorties ordinaires, …
Les femmes sont alors vêtues d’un chemisier noir en coton ou crêpe, d’une jupe en satin de coton sans velours.
Le tablier en coton est noir ou à petits motifs.
Une pèlerine en laine ou velours suivant les occasions recouvrait les épaules – et toujours la coiffe (simple).
L’homme
Les hommes ont délaissé le costume traditionnel après la guerre de 1914 – 1918 (sauf le chapeau pour certains et parfois le gilet). Vers les années 1925 – 1930, les hommes portaient le costume « moderne » pour les fêtes.